Entre modernisme et marchés flottants

L'ancienne Saigon, renommée Ho Chi Minh Ville en 1976, continue de se faire appeler par son ancien nom ! Et c'est bien là tout le paradoxe de cette cité. Son nom évoque une ville mythique, chargée d'histoire, surtout pour nous Français. Et pourtant, nous avons découvert une ville ultra moderne, bien plus que la capitale Hanoi, où les buildings de verre et d'acier côtoient les hôtels de luxe et les cyclos-pousses. Ce sera pour nous un choc après près de deux mois passés dans un Vietnam quasi exclusivement rural, où les plus hauts bâtiments ont quatre étages !

Entrée dans l'agglomération d'Ho Chi Minh Ville, sous la pluie...

Vue depuis le parvis de l'ancien Hôtel de Ville

Après ce bref passage dans l'agitation de cette mégalopole de 6 millions d'habitants, nous continuons notre route vers l'Ouest, là où le Mékong se prépare à rejoindre la Mer de Chine Méridionale, après avoir parcouru près de 4 500 km depuis son plateau tibétain natal.

Un des nombreux ponts traversés, seuls reliefs de la région du Delta !

C'est un paysage étonnant que nous découvrons au fil des kilomètres. La plaine alluviale du Delta du Mékong est parfaite pour la culture du riz (ici le climat permet 3 récoltes par an !) mais aussi pour celle des arbres fruitiers. Il est amusant de découvrir les arbres sur lesquels poussent les fruits dont nous nous sommes régalés pendant deux mois.

Pamplemousse vietnamien, énorme et beaucoup moins acide que celui que nous connaissions !

Evidemment tout ici est tourné vers le Mékong et ses multiples bras. Les rives du fleuve sont aussi densément peuplées que les bords des routes, chaque maison disposant de son ponton ! Les marchés sont flottants, le commerce des fruits et des légumes s'effectuant de bateau à bateau.

Les "rues" de Cai Be

Du grossiste au détaillant !

Les yeux du Mékong

Bateau de "transfert" pour les poissons vivants entre les piscicultures et les usines de transformation

En attendant le ferry sur la route pour Cai Be